mardi 15 mars 2016

Le meilleur des mondes




Le meilleur des mondes
Auteur: Aldous Huxley
Editions: Pocket
Pages: 284

Résumé


"Défi, réquisitoire, utopie, ce livre mondialement célèbre, chef-d'oeuvre de la littérature d'anticipation, a fait d'Aldous Huxley l'un des témoins les plus lucides de notre temps.

Aujourd'hui, devait écrire l'auteur près de vingt ans après la parution de son livre, il semble pratiquement possible que cette horreur s'abatte sur nous dans le délai d'un siècle. Du moins, si nous nous abstenons d'ici là de nous faire sauter en miettes... Nous n'avons le choix qu'entre deux solutions : ou bien un certain nombre de totalitarismes nationaux, militarisés, ayant comme racine la terreur de la bombe atomique, et comme conséquence la destruction de la civilisation (ou, si la guerre est limitée, la perpétuation du militarisme) ; ou bien un seul             totalitarisme supranational, suscité par le chaos social                                                                                              résultant du progrès technologique."



Mon avis

Un classique littéraire du genre dystopie qui nous invite à réfléchir sur le conception d'un monde meilleur où "chacun appartient à tout le monde", et où modification génétique est banale et très organisée. En effet, ce monde meilleur se divise en plusieurs échelons : les Alpha qui réfléchissent par eux même, les Bêta qui sont des membres supérieurs aux Epsilons qui représente le bas peuple. Chacun à un rôle prédéfinit qu'il doit accomplir tout au long de sa vie, tâches qui même si elles sont répétitives et pas très intéressantes sont des tâches nécessaires au bon fonctionnement de ce meilleur des mondes, et chacun est fière d'accomplir leur devoir pour le bien de tous.

Ce monde meilleur serait un monde où "chacun appartient à tout le monde" dans le sens où la solitude n'est pas accepté, ainsi on doit se donner aux autres de quelques manières qu'il soit. C'est également un monde où les cinéma sentant existent, c'est à dire que si deux personnes s'embrassent dans un film, l'on ressent ce baiser. De plus dans ce meilleur des mondes, tout travail mérite une rémunération en Soma, pilule qui permet de mettre dans un repos rêveur les personnes qui en consomment. Ainsi, tout est différent de notre monde actuel, chacun est conditionné depuis l'enfance pour aimer sa fonction et possède sa place dans les rangs, ils sont tous important pour que l'usine fonctionne correctement. 

Et pendant la majorité du roman nous suivons Lenina, Bernard, Helmolthz qui sont des Alpha et dont on voit clairement le conditionnement, presque un lavage de cerveau même puisque ce conditionnement se fait pendant l'enfance, la nuit à travers maintes et maintes répétitions de phrases les conditionnant tous. C'est intéressant de voir  la mise en place de ce conditionnement à travers la première partie du livre qui est explicative, notamment en ce qui concerne  le Centre de Fécondation, là où les embryons passent d'éprouvette ou éprouvette pour subir des modifications pour qu'au final on obtienne la perfection dans tel ou tel domaine.  Certes, certains passages sont trop scientifiques et nombreux sont les termes incompréhensible, cependant, c'est essentiel pour comprendre la suite du roman et surtout les bases de cet Etat mondial.

Cependant, un élément va venir pertuber tout cela, John, un "sauvage", un homme qui n'a pas été conditionné et qui possède donc le libre-arbitre, des sentiments et une famille, car il faut savoir que pour les castes, "père" et "mère" sont des injures, vu que la fécondation se fait par éprouvette, la famille n'existe plus. Ainsi, le personnage de John va servir à nous dévoiler les deux opposés: d'un côté avoir son libre arbitre, des sentiments et une famille et passer pour une bête de foire et d'un autre, "appartenir à tout le monde". On se rend compte que dans les deux aspects il y a du bon comme du mauvais et ça en fait un livre de science fiction certes mais également philosophique. 

En bref, un livre très explicatif au début ce qui peut sembler long et inintéressant mais pourtant nécessaire pour la suite du roman où l'on nous invite véritablement à réfléchir sur les deux aspects qui nous y sont présentés. 


Ma note: 15/20 



Bisouille de grenouille 

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